Cisterciennes Bernardines

Martyr chrétien du IVe siècle
Fêté le 23 avril et le 3 novembre.

D’après une icône russe du XIVème siècle - Ecole de Novgorod

Né en Cappadoce de parents chrétiens, Georges, officier dans l'armée romaine, traverse un jour une ville terrorisée par un redoutable dragon qui dévore tous les animaux de la contrée et exige des habitants un tribut quotidien de deux jeunes gens tirés au sort.

Georges arrive le jour où le sort tombe sur la fille du roi, au moment où celle-ci va être victime du monstre. Georges engage avec le dragon un combat acharné  avec l'aide du Christ. Il finit par triompher. La princesse est délivrée et, selon certaines versions, dont celle de la Légende dorée, le dragon, seulement blessé, lui reste désormais attaché comme un chien fidèle.

Plus tard, Georges est victime des persécutions antichrétiennes de l'empereur Dioclétien. Il subit en Palestine un martyr effroyable. Il survit miraculeusement et finit par être décapité.

Bien que son existence soit mise en doute dès le Ve siècle, son culte se diffusa en Occident, notamment grâce aux croisades.

Dans l'ordre chronologique, Marc est le premier des évangélistes.

Dans un premier temps, il accompagne Paul avant de suivre Pierre.

Son évangile comporte 16 chapitres (le plus court des 4 évangiles)

Comme son évangile commence par la prédication de Jean Baptiste au désert, la tradition le représente par le symbole du lion, animal du désert.

Il serait le fondateur de l'église d'Alexandrie.

Marc était venu évangéliser la région de Venise par bateau et avait fait naufrage dans la lagune qui allait donner naissance en 452 à la ville. Il devint le saint patron de Venise avec son lion comme symbole de la ville.

On ne peut les séparer. Ils sont les deux piliers de l’Eglise comme aiment les appeler les Pères de l’Eglise. Jamais la tradition ne les a fêtés l’un sans l’autre, toujours le 29 Juin.

Selon l’antique tradition, la Liturgie les célèbre ensemble, en faisant mémoire le même jour de leur martyre. Pierre sera crucifié et Paul décapité car citoyen romain.

Saint Pierre était Galiléen fils de pêcheur et pêcheur lui-même sur les bords du lac Tibériade, simple, sans éducation ni culture.

Saül – Paul était un juif lettré, citoyen romain de la ville de Tarse en Asie Mineure, pharisien et citoyen romain

Tous deux verront leur vie bouleversée par la rencontre avec Jésus de Nazareth, dans des circonstances, certes, bien différentes:Après une pêche miraculeuse, le Seigneur interpelle Simon : « Viens derrière moi. Je ferai de toi un pêcheur d’hommes » (Mc 1,17)
Saül, « animé d’une rage meurtrière contre les disciples du Seigneur »(Ac 9,1), est enveloppé de lumière sur le chemin de Damas, tandis qu’une voix retentit : « Je suis Jésus, celui que tu persécutes. "

C’est en la fête des Apôtres Pierre et Paul qu’étaient traditionnellement ordonnés les prêtres.

L'Église orthodoxe à travers le monde se souvient de Saint-Jean le Baptiste, précurseur et prophète, lors de quatre jours de fête :

23 sept. - Conception de Saint Jean-Baptiste
7 janvier -La commémoration de Saint-Jean-Baptiste
24 juin   - Naissance de Saint Jean-Baptiste
29 août - La décapitation ou décollation de Saint-Jean- Baptiste

Jean le Baptiste est très présent dans la bible. Le début des quatre évangiles rapporte les événements relatifs à sa vie. L’Église lui a attribué plusieurs titres: Jean le Précurseur, Jean le Prophète, Jean le Messager, car il a annoncé et déclaré la venue du Christ, le Sauveur du Monde, avant même que Celui-ci ait commencé son ministère public. « Moi, je vous baptise avec de l'eau, pour vous amener à la repentance, mais vient celui plus fort que moi… Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et le feu » Matthieu 3:11.

Jean le Baptiste menait une vie simple, "caché dans le désert", vêtu de peau de bête et se nourrissant de "sauterelles et de miel sauvage" Matthieu 3:4.  Il faisait parti d’un groupe d'ascétiques juifs qui vivait dans le désert, à l’écart de la population Hébreux. Pour eux le baptême et le jeûne faisaient partie intégrante de leur pratique et croyance.

Cette image d’ascète est représentée sur toutes les icônes de Jean Baptiste par ces cheveux en broussaille et la toison d’animal qu’il revêt.

François est issu d'une riche famille marchande d'Assise, en Ombrie. À sa naissance, sa mère le fait baptiser sous le nom de "Giovanni"(Jean).

De retour de son voyage en France où il a fait de très bonnes affaires, son père, lui donne le nom de Francesco ( François), qu’il gardera.

Il mène la belle vie et organise des fêtes avec ses condisciples. Il fait la guerre à la noblesse d'Assise et de Pérouse.
De retour à Assise, il abandonne peu à peu ses compagnons de fête et fréquente de plus en plus souvent les chapelles
En 1205 il a 23 ans. Alors qu'il est en prière devant le crucifix de la chapelle Saint Damien, Francesco entend une voix lui demandant de "réparer son Église en ruine"..
Au début de 1208, dans la chapelle de la Portioncule, François comprend enfin le message de l'Évangile : « Dans votre ceinture, ne glissez ni pièce d'or ou d'argent, ni piécette de cuivre. En chemin, n'emportez ni besace, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton » (Matthieu 10,9.)

Il se retire dans une pauvreté absolue, se consacrant à la prédication et gagnant son pain par le travail manuel ou l'aumône. Il change son habit d'ermite pour une tunique simple.

François se retrouve à la tête d'une petite communauté. En 1212, il a été rejoint par une jeune noble d'Assise, Claire, fondatrice des futures sœurs clarisses.

En février 1223, François se retire dans un ermitage pour reprendre la rédaction de la règle.
Le 17 septembre il reçoit les stigmates.

Il meurt le 3 octobre 1226.

François a été canonisé dès 1228 par le pape Grégoire IX. Il est le patron notamment des louveteaux, des écologistes et des animaux.

Hubert, arrière petit-fils de Clovis était en 683 un seigneur célèbre dans toute la gaule. Agé de vingt huit ans, il passait ses jours en Ardennes chez son parent Pépin d’Héristal, comme lui puissant seigneur. Chaque jour, il allait à la chasse, parcourait la forêt et ne rentrait à son château qu’à la nuit pleine.
Un jour d’hiver, Hubert partit à cheval pour la chasse. Comme il commençait à chasser, un cerf entièrement blanc, d’une taille énorme bondit et s’élança devant lui et l’entraîna dans les profondeurs de la forêt. Après plusieurs heures, le cerf ne montrait toujours aucune fatigue alors qu’Hubert était rompu.
Hubert aveuglé tombe de cheval et entend une voix qui lui dit : « Hubert, Hubert, pourquoi me poursuis-tu ? Jusqu’à quand cette la passion de la chasse te fera-t’elle oublier ton salut ? »
Hubert, saisi d’effroi, se jeta à terre et dit :
Seigneur ! que faut-il que je fasse ? » …
Va donc, reprit la voix, auprès de Lambert, mon évêque, à Maestrich. Convertis-toi. Fais pénitence de tes péchés, ainsi qu’il te sera enseigné. Voilà ce quoi tu dois résoudre pour n’être point damné dans l’éternité. Je te fais confiance, afin que mon Eglise, en ces régions sauvages, soit par toi grandement fortifiée. »

Hubert répond avec force et enthousiasme :
Merci, Seigneur. Vous avez ma promesse. Je ferai pénitence puisque vous le voulez. Je saurai en toutes choses me montrer digne de vous ! »

De ce jour Hubert change de vie, se retire dans la forêt d'Ardennes.. Il y vécut sept années dans le recueillement, uniquement occupé à prier pour son salut.

Le bruit de sa conversion se répandit dans toutes les Ardennes et les païens se convertirent en masse.

Hubert fut appelé à succéder à Lambert, évêque de Maestrich, ayant été massacré par des païens. Il établit son siège épiscopal à Liège en 708.

Hubert convertit de nombreux incroyants, encouragea la charité et rechercha une justice égale pour tous. Il reçut du ciel de pouvoir faire des miracles et guérit les malades.

Hubert mourut à Tervueren en 727.

Il est le patron des chasseurs et le protecteur des chiens de chasse.
Il est invoqué contre la rage et les morsures de serpent.

Née vers 290 à Alexandrie en Egypte, Catherine est la fille d'un noble et puissant seigneur. Jeune aristocrate de 18 ans, lettrée et d'une rare beauté, elle entra en conflit avec l'empereur romain Maxence qui s'était déplacé à Alexandrie pour célébrer une fête païenne. Elle dénonçait la vanité des idoles.
Ne pouvant argumenter lui-même face à son éloquence, il imposa à Catherine un débat avec 50 philosophes qu'il fit rassembler et qui tentèrent de la faire changer d'avis. Mais c'est elle qui arriva à les convertir. Maxence les fit tous exécuter sur un bûcher et bien que furieux contre la jeune femme, il demanda à Catherine de l'épouser.

Maxence essuya un refus plein de mépris.

Une nuit, elle avait vu le Christ en songe qui lui avait remis un anneau d'or.

Depuis cette visite, elle décida de lui consacrer sa vie.

  L'empereur la fit emprisonner et puis supplicier à l'aide de quatre roues armées de  pointes et de lances acérées qui tournaient deux par deux en sens inverse en labourant son corps.
Par miracle, les roues se brisèrent sur son corps et les roues se dispersèrent en morceaux.
Maxence la fit décapiter ainsi que sa propre épouse Faustina et le chef de la garde que Catherine avait convertis.

Les traditions grecques et latines rapportent que, lorsque Catherine fut décapitée, il coula du lait de son corps.

 Avant de mourir, elle demanda à Dieu que son corps soit préservé après sa mort. 

Son corps a été transporté par des anges, après son martyre,  sur une montagne proche du mont Sinaï (aujourd'hui appelée Mont Sainte Catherine) pour y être enseveli.

De l'huile recueillie sur ses ossements sera à l'origine de guérisons miraculeuses durant plusieurs siècles.

Né à Patare en Lycie vers 270. La peste ayant enlevé ses parents et l’ayant laissé jeune à la tête d'un riche héritage, Nicolas consacra sa fortune à de bonnes œuvres.

On dit que son oncle l’ordonna prêtre et le fit supérieur du monastère de Sainte Sion, près de Myre.

Quand l'évêque de Myre vint à mourir, Dieu fit connaître aux évêques de la province que Nicolas était l’homme de son choix pour cet office. Contraint d'accepter l’épiscopat, Nicolas réalisa tout ce qu on attendait de l'évêque. Il fut le guide doctrinal de son peuple, son défenseur dans les périls des persécutions, le sage administrateur des biens de la communauté chrétienne, un organisateur des œuvres charitables. Jeté en prison durant les dernières années de la persécution de Dioclétien, il fut délivré à l'avènement de Constantin et revint à Myre.

Au cours de son épiscopat,il combattit les erreurs d'Arius, et fut l'un des 318 évêques qui condamnèrent l'arianisme au premier concile de Nicée.

Sa mort arriva peu de temps après. Ses ossements sont conservés dans une église de Myre en Lycie jusqu'au XIe siècle. Ils ont la particularité de suinter une huile sacrée. Cette célébrité attire soixante-deux marins venus de Bari, qui volent et ramènent ses reliques le 9 mai 1087 en terre chrétienne à Bari.

Le culte de saint Nicolas se développa Occident à la fin du XI° siècle, pour connaître, à partir du XII° siècle, un essor considérable en Italie et en Lorraine, dans l’Est de la France et en Allemagne Rhénane.

Il est saint patron (c'est à dire modèle et protecteur) des Lorrains, des Russes, des Fribourgeois, des Ovillois, des écoliers, des étudiants, des enseignants, des marins, des hommes et femmes souffrant de stérilité, des célibataires, des vitriers, des bouchers et des voyageurs.

Barbe vivait au milieu du IIIe siècle à Nicomédie en Asie Mineure, aujourd'hui Izmit, un port de Turquie.

 Son père, un riche païen du nom de Dioscore, pour la protéger de ses prétendants, l'enferma dans une tour. Au retour d'un voyage, sa fille lui apprit qu'elle s’était convertie au Christianisme. Furieux, le père mit le feu à la tour mais Barbe réussit à s'enfuir et se réfugia dans les rochers des environs. Par malheur, un berger découvrit la cachette et avertit son père. Ce dernier la traîna alors devant le gouverneur romain de la province qui la condamna à d'affreux supplices. Comme la pieuse jeune fille continuait à invoquer le Christ, le gouverneur ordonna au père de trancher lui-même la tête de sa fille. Dioscore obéit et fut aussitôt châtié par le Ciel. La foudre le tua sur place.

Depuis ce jour, Sainte-Barbe protège contre la foudre et la mort subite, donc contre le tristement célèbre coup de grisou, hantise des mineurs.

Elle est la patronne des mineurs mais aussi des pompiers, des artificiers, des artilleurs et des carriers qui utilisent des explosifs pour entamer la roche.

Elle est fêtée le 4 décembre mais Barbe a été rayée du calendrier catholique et romain en 1979, pour être remplacée par Barbara, son vrai nom en latin et en grec.

le bon saint Eloi" appartenait à une famille de paysans aisés près de Limoges. Il laissa à l'un de ses frères le soin du domaine et entra comme apprenti orfèvre dans un atelier où l'on frappait la monnaie royale.

Il gardait une partie des revenus venant de sa famille et il les employa au service de la charité des pauvres. Il était aussi habile dans les émaux que dans les ciselures d'or fin. Lorsqu'on lui demanda d'exécuter un trône d'or pour le roi Clotaire II (613-629),il utilisa au mieux la quantité d'or qui lui avait été confiée et Eloi réalisa non pas un trône, mais deux. Il  fut admiré non seulement pour la qualité de son art, mais plus encore pour son honnêteté.

Cet acte lui valut la confiance du roi qui lui demanda de résider à Paris, comme orfèvre royal, fonctionnaire de la Trésorerie royale et conseiller à la cour. Lorsque Dagobert devint roi en 629, il dirige les ateliers monétaires du royaume franc. Il reçoit la commande d'orner les tombes de sainte Geneviève et de saint Denis. En 632, il fonde le monastère de Solignac au sud de Limoges et un an après, dans sa propre maison de l'île de la Cité, le premier monastère féminin de Paris. Un an après la mort de Dagobert, il quitte la cour en même temps que saint Ouen qui y était conseiller et chancelier . Comme lui, il est ordonné prêtre et le 13 mai 641. Ils reçoivent l'épiscopat, saint Ouen comme évêque de Rouen et lui, comme évêque de Noyon et Tournai, un diocèse qui s'étend jusqu'à Courtrai, Gand et la Frise néerlandaise. Il meurt en 660. 

Saint Éloi est le patron des orfèvres, et par extension, des forgerons, métallurgistes, quincailliers, serruriers, protecteur des chevaux et à ce titre, des cultivateurs, charretiers, mécaniciens et garagistes.

Antoine d'Égypte, Antoine l'Ermite ou saint Antoine est considéré comme le fondateur de l'érémitisme chrétien.

Sa vie nous est connue par le récit qu'en a fait Athanase d'Alexandrie vers 360.

Il serait né vers 251 en Égypte à Côme (aujourd'hui Qeman, Fayoum) dans une famille assez riche d'agriculteurs fervents chrétiens. Il devient orphelin à dix-huit ans avec une sœur cadette à élever. Ayant des terres à cultiver, il prend l'Évangile à la lettre, à l'âge de vingt ans, et distribue tous ses biens aux pauvres, après avoir installé sa sœur selon ses vœux dans une communauté féminine, puis il part en 285 vivre en ermite à Pispir, en plein désert, dans un fortin romain abandonné sur la route de la mer Rouge. Là, à la manière du Christ, il subit les tentations du Diable, pendant plus de vingt ans.
Peu à peu, saint Antoine le Grand a des disciples qui viennent suivre son enseignement. Ils vivent à proximité dans des grottes et l'écoutent prêcher, s'associent à lui pour prier.
En 312 saint Antoine s'éloigne davantage pour s'isoler. Il va en Thébaïde, sur le mont Qolzum (où se trouve aujourd'hui le monastère Saint-Antoine

Les religieux ayant adopté le mode de vie solitaire de saint Antoine sont appelés anachorètes, s'opposant aux cénobites qui choisissent la vie en communautés monastiques.

Saint Benoît est né en 480 à Nursie, dans le centre de l’Italie

Issu d'une famille noble, Benoît passa sa jeunesse à étudier à Rome. Choqué par la vie qui s'y menait, il se retira dans une région déserte près de Subiaco et vécut dans une grotte (baptisée plus tard la grotte sainte) pendant trois ans.

Durant toute cette époque, sa réputation de saint homme grandit et le peuple en foule accourut pour le voir. Sollicité pour devenir abbé dans un monastère du nord de l'Italie, il accepta. Mais les moines, en désaccord avec les règles qu'il imposa, tentèrent de l'empoisonner. Benoît quitta la communauté et, peu de temps après, fonda un monastère au mont Cassin..

Vers 540, Saint Benoît établit, à l’intention des moines du monastère du mont Cassin, une règle de vie, où il organise la vie monastique d’une façon rigoureuse avec la prière, le travail et la lecture .

Il mourût en 547, au monastère du mont Cassin.

Il est considéré par les catholiques et les orthodoxes comme le patriarche des moines d'Occident, à cause de sa Règle qui a eu un impact majeur sur le monachisme occidental et même sur la civilisation européenne médiévale.

Un modèle de vie selon l’Evangile, avec une exigence : « Ne rien préférer à l’amour du Christ. »